une aventure de rugby

Retrouvailles 2022


Une belle journée à Buros

Rappelez-vous, c’était il y a plus de 50 ans… hélas… nous n’étions pas du genre à nous laisser emm… par un pilard belliqueux, à nous laisser perturber par un arbitre tatillon, à nous laisser abattre par un placage appuyé. Nous nous relevions de chacune de ces adversités et repartions au combat, avec le plus souvent, une issue victorieuse (… qui a dit « pas toujours ? ».).  Et nous finissions ces bonheurs dominicaux autour d’un bon verre, quelques frites ou un sandwich au pâté du côté de chez Burette avant d’aller courir la gueuse chez Zézé à Gan ou la Paloma à Assat, avec là, avouons-le des succès plus aléatoires que ceux obtenus quelques heures avant sur le pré , le « quart d’heure américain » n’aboutissant que trop rarement aux espoirs que nous avions mis en lui.

Même si la dernière séquence décrite ici n’est plus de notre fait, hélas, la gueuse n’ayant plus le même impact sur nos libidos défaillantes, pour le reste nous ne sommes pas restés… en reste, finalement : pas du genre à nous laisser emm… par une pandémie, et toujours capables de partir au combat, verre et fourchette en bandoulière.

 

 

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Et, sous la ripisylve burosienne si propice au bucolisme,  la cabane des Chasseurs de l’ami Jacky et son accueillante équipe n’est-il pas l’endroit idéal pour réussir agapes… raisonnables, remakes de nos bonheurs d’antan et performances vocales guitarement accompagnés malgré des trémolos hésitants dans les aigüs et les doigts arthrosiques du soliste qui bloquent parfois sur la corde de Mi ? On aura bien sûr pensé aux copains disparus et à ceux dont le mal nous prive, à Gérard, notre coach, aussi, mais notre enthousiasme, notre « décounère contenue » ne sont-ils pas une façon de leur rendre hommage, eux qui n’étaient pas les derniers, autrefois, pour se prêter à quelques « débordements adolescents » ?   

Et si à l’heure du café-cognac, la somnolence digestive se fait plus handicapante, si la paupière se fait plus lourde, l’alka seltzer plus indispensable, le rire et la gouaille restent encore bien puissants. Il nous restera bien un match de la Section à la télé pour finaliser cet endormissement qui menaçait.

Mais, on se sera bien serré la pogne avant de partir, « accoladés » généreusement,  en se promettant de revenir l’année prochaine… « putain, ça, c’est sûr, on reviendra ! »… 

 

 

Voici l'article paru sur le journaux

 

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10/10/2022
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